Page:Krysinska - Rythmes pittoresques, 1890.djvu/114

Cette page a été validée par deux contributeurs.
104
FEMMES


VIII

VALSE



— Ah ! pourquoi de vos yeux
Tant appeler mes yeux,
Et pourquoi d’une folle étreinte me dire
Que tout est puéril
Hors l’élan de nos cœurs
Éperdus l’un vers l’autre.

Ces lampes claires et ces girandoles
Dévoileraient mon trouble sans doute,
Si je laissais vos yeux
Tant parler à mes yeux.

— Vois l’enchantement de cette nuit complice
Et ces roses
Amoureuses
Aux corsages des Amoureuses.

Respirons les arômes charmants
Qui montent de ces fleurs,
Parées comme des femmes,
Et de ces femmes parées
Comme des fleurs.