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Et les cymbales roulent comme des astres fous
Vers des abîmes de détresse.
Mais, voici les Voix, les précieuses Voix
Des hautains Espoirs — à jamais fidèles,
Qui s’élèvent lentes vers le ciel cruel,
Où leur vol s’éploie
En prismatique et pacifiante Apothéose

Chantez et pleurez
Les Orgues, les Belles !
Pour les âmes souffrantes, pour les âmes tremblantes,
Pour les âmes blessées,
Pleurez et chantez !