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Les susurants tambourins échappent aux mains lassées.
Et de plus âpres étreintes font les formes enlacées.

Ainsi que des lianes caressantes
De frêles bras s’éprennent des épaules puissantes ;
Et le saint Délire, en tournoyantes rondes,
Constelle l’horizon rose de chairs blondes.

Le Rire divin sonne de somptueux tocsins,
Les lèvres rient, aussi les yeux, aussi les seins…
Et, tandis que la fin du jour déploie ses pompes,
Les Satyres, enflant leurs joues, soufflent dans les trompes.