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toute son intensité à être enfermée dans un cadre régulier — alors que d’autres sujets appellent à eux les rigides architectures du vers, que nous admirons dans les immortels chefs-d’œuvre des Maîtres.

L’artifice de l’assonance et, plus tard, de la rime, fut à l’origine l’ingéniosité d’un seul : — le premier qui s’en fut avisé — et non point la raison de vivre de la Poésie. Seul le caractère rythmique est significatif ; mais qui dit rythme est bien éloigné de dire symétrie.

À quelles lois dès lors obéira le poète déserteur des prosodies modernes ?

Mon Dieu, tout comme le peintre, le sculpteur et le musicien : — aux lois subtiles de l’Équilibre et de l’Harmonie, dont seul le goût de l’Artiste peut décider.

Nous tenons à exprimer ici toute notre reconnaissance non seulement aux chroniqueurs qui ont accueilli si gracieusement nos premiers Rythmes Pittoresques, MM.  Aurélien Scholl, Ph. Gille, Henri Bauër, Anatole France, F. Champsaur, G. Montorgueil, G. Rodenbach, C. de Sainte-Croix, Ch. Maurras, G. Doncieux, F. Féneon, etc., mais également à ceux qui, hostiles à la formule du vers libre, ont bien