Page:Krysinska - Joies errantes, 1894.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

REPRISE

(sonnet renversé)

Restons ainsi, ne disons rien,
La main seulement liée à la main
D’une faible étreinte attendrie.

Entends ces vagues de mélancolie,
Les douleurs souffertes, se briser
Dans nos cœurs guéris d’un baiser.

Je ne veux de toi ni serments, ni même
Que tu me dises si tu m’aimes ;
Ne me demande pas, non plus — ce serait mal —
mon cœur tenta d’apaiser son mal !