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LÉGENDE[1]
À Yvette Guilbert.
C’était une mère qui pleurait,
Qui pleurait son enfant ;
Son pauvret mort, comme un bleuet fauché
Dans le pré souriant.
Elle le pleurait de larmes très amères,
Sans nul repos ni trêve —
Tant que le jour brillait au ciel cruel,
Au ciel désert ;
Et quand la nuit enveloppait la terre
De voiles noirs,
Elle le pleurait, reprochant au ciel
Son désespoir.
- ↑ Ces légendes ne sont ni des traductions ni même des adaptations de thèmes déjà interprétés dans la langue slave, — mais des poèmes originaux échafaudés sur des superstitions populaires. (N. de l’A.)