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Ni la volupté de consoler :
Elle est la Douleur fraternelle.
Le doigt sur la bouche, elle entre, brisée de tendresse, dans les demeures en deuil.
Les tout petits ne s’effrayent point, à la voir humble comme eux.
Et ses mains, ses mains si douces, sont tremblantes en touchant aux blessures.
Elle est le frissonnement pitoyable et l’indulgence infinie,
Cette rare visiteuse aux mains douces.