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nérale et d'abondantes indications bibliographiques, on consultera avec beaucoup de profit la Volkswirtschaftstehre de Schönberg, vol. II, qui renferme d'excellentes remarques sur le domaine propre des petites industries (p. 401 et suiv.), ainsi que la publication de K. Bücher, mentionnée plus haut (Untersuchungen über die Lage des Handwerks in Deutschland). L'ouvrage de O. Schwarz, Die Betriebsformen der modernen Grossindustrie (dans la Zeitschrift für Staatswissenschaft, vol. XXV, p. 535) est intéressant par son analyse des avantages respectifs de la grande et de la petite industrie, qui amène l'auteur à formuler en faveur de la première les trois avantages suivants : 1° Économie dans le prix de revient de la force motrice ; 2° division du travail et son organisation harmonieuse ; 3° avantages offerts pour la vente des produits. De ces trois facteurs le premier est de plus en plus éliminé chaque année par les progrès réalisés dans la transmission de la force. Le second existe tout aussi bien dans les petites industries et au même degré que dans les grandes (horlogers, fabricants de jouets, etc.) De sorte que seul le troisième conserve toute sa force. Mais ce facteur, comme il a déjà été dit dans le corps de cet ouvrage, est un facteur social, qui dépend entièrement du développement de l'esprit d'association parmi les producteurs. Quant aux chiffres de Schwarz relatifs à la productivité plus élevée