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également, et vingt-cinq à trente en France (Garola, Les Céréales).

L’ouvrage de M. Beauclerck (Rural Italy, Londres, 1888) nous fait parfaitement comprendre comment l’agriculture est ruinée en Italie. À propos de la province de Milan, il fait remarquer que nous y trouvons « une des populations agricoles les plus denses du monde, concentrée dans une contrée dont la moitié est occupée par des montagnes arides » (cent soixante habitants par kilomètre carré). « La Flandre seule peut se comparer au Milanais en ce qui concerne la densité de la population. Le sol n’est pas naturellement fertile, et seule une immense dépense de capital et de travail a fait la richesse de cette terre. » Mais « les impôts sont fabuleusement élevés », car ils atteignent 2.620 francs par kilomètre carré de terrain cultivé. En tout, M. Beauclerk considère que l’Italie rurale paye 300 millions d’impôts directs sur un revenu qui n’excède pas un milliard, sans compter l’impôt sur le sel, l’impôt personnel et les contributions indirectes.


J. — Les îles Anglo-Normandes.

Il est souvent question en Angleterre de l’excellent état de l’agriculture à Jersey et à Guernesey, et le lecteur peut trouver sur ce sujet des renseignements de première main dans