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les mécaniciens du Jura (autrefois horlogers) dans leurs petits ateliers, constituaient à cette exposition une nouvelle tentative pour résoudre le problème.

Eh bien, on a fait beaucoup mieux depuis : on ne le sait que trop bien par les progrès des automobiles et des aéroplanes ; mais je laisse exprès ces lignes sans les corriger, pour qu'elles rappellent au lecteur d'où est partie la conquête de l'air, et pourquoi la France y joue un rôle de premier ordre.

Nous n'avons encore rien dit des moteurs hydrauliques, électriques, à pétrole et à gaz. Cependant la transmission de la force de la vapeur d'eau à 230 petits ateliers, qui fut réalisée par la Société des Immeubles industriels, mérite d'être mentionnée. C'est encore un essai tenté dans la même direction, et les efforts toujours plus nombreux que font les ingénieurs français pour découvrir le meilleur mode de transmission et de répartition de la force au moyen de l'air comprimé, des câbles « télé-dynamiques » et de l'électricité, nous révèlent l'acharnement de la lutte que mène la petite industrie pour se maintenir, malgré la concurrence des grandes usines[1].

Résultats du recensement des industries en 1896. Si nous consultons maintenant les résul-

  1. Voir Appendice R.