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dustries un résumé du travail que j’avais publié sur ce sujet dans la Nineteenth Century (août 1900).

J’ai aussi profité des intéressantes observations faites par M. Ardouin-Dumazet au cours de ses voyages pour montrer le remarquable développement des industries villageoises en France et l’aide qu’en retire l’agriculteur. D’autre part, l’apparition d’un nouveau volume des Résultats statistiques du recensement de 1896 m’a permis de donner pour la France des chiffres d’ensemble, très remarquables, concernant les grandes et les petites industries.

On trouvera aussi à l’Appendice les chiffres correspondants pour l’Allemagne.

Quant au besoin qui se fait sentir d’une instruction « intégrale », comme disaient les fouriéristes, c’est-à-dire d’une instruction qui combinera un large enseignement intellectuel avec une connaissance sérieuse du travail manuel, — question que je traite assez longuement dans le dernier chapitre, on peut presque dire que c’est déjà une cause gagnée. Le principe en est très généralement reconnu, quoique la plupart des nations, appauvries par leurs armements, soient bien lentes à passer du principe à son application.

Londres, 25 octobre 1910.