signats. On voit d’ici les fortunes acquises grâce à ces émissions, par les « profiteurs ».
Une fois encore, les révolutionnaires communistes, sous la conduite de Babeuf, essayèrent en l’an IV (mai 1796), une insurrection préparée par leur société secrète ; mais ils furent arrêtés avant que l’insurrection eût éclaté. La tentative de soulever le camp de Grenelle dans la nuit du 23 fructidor an IV (3 septembre 1796) échoua de même. Babeuf et Darthé furent condamnés à mort et se frappèrent l’un et l’autre d’un coup de poignard (7 prairial an V). Mais les royalistes eurent aussi leur échec, le 18 fructidor an V (4 septembre 1797), et le Directoire se maintint encore jusqu’au 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).
Ce jour-là, Napoléon Bonaparte fit son coup d’État, et la représentation nationale fut définitivement supprimée sans phrases, par l’ex-sans-culotte qui avait pour lui l’armée. La guerre, qui durait déjà depuis sept ans, était arrivée à sa conclusion logique. Le 28 floréal an XII, (18 mai 1804), Napoléon se fit proclamer empereur, et la guerre recommençait, pour durer, avec de courts intervalles, jusqu’en 1815.