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des artères du cœur et ensuite l’hyperhémie et un plus fort ébranlement des ganglions cardiaques). L’acte sexuel va de pair avec une sensation de volupté qui, chez l’homme, est probablement provoquée par le passage du sperme à travers les canaux éjaculateurs dans l’urèthre, effet de l’excitation sensible des parties génitales. La sensation de volupté se produit chez l’homme plus tôt que chez la femme, s’accroît comme une avalanche au moment où l’éjaculation commence et atteint son maximum au moment de l’éjaculation complète, pour disparaître rapidement post ejaculationem.

Chez la femme la sensation de volupté se manifeste plus tard, s’accroît lentement, et subsiste dans la plupart des cas après l’éjaculation.

Le fait le plus décisif dans la cohabitation, c’est l’éjaculation. Cette fonction dépend d’un centre (génito-spinal) dont Budge a démontré l’existence et qu’il a placé à la hauteur de la quatrième vertèbre lombaire. Ce centre est un centre réflexe, il est excité par le sperme qui, à la suite de l’excitation du gland, est poussé par phénomène réflexe hors des vésicules séminales dans la portion membraneuse de l’urèthre. Quand ce passage de la semence, qui a lieu avec une sensation de volupté croissante, représente une quantité suffisante pour agir assez fortement sur le centre d’éjaculation, ce dernier entre en action. La voie motrice du réflexe se trouve dans le quatrième et le cinquième nerf lombaire. L’action consiste dans une agitation convulsive du muscle bulbo-caverneux (innervé par les troisième et quatrième nerfs sacrés) et ainsi le sperme est projeté au-dehors.

Chez la femme aussi il se produit un mouvement réflexe quand elle se trouve au maximum de l’agitation sexuelle et voluptueuse. Il commence par l’excitation des nerfs sensibles des parties génitales et consiste en un mouvement péristaltique dans les trompes et l’utérus jusqu’à la portio vaginalis[ws 1], ce qui fait sortir la glaire tubaire et utérine.

Le centre d’éjaculation peut être paralysé par des in-

  1. zone du vagin