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il eut deux fois un violent ébranlement du cerveau. À l’âge de treize ans, il est tombé d’un balcon. À l’âge de quatorze ans, S… eut de violents maux de tête. Au moment de ces accès, ou du moins immédiatement après, il se manifestait en lui un penchant étrange à voler un soulier, jamais une paire, appartenant aux membres féminins de sa famille, et de le cacher dans un coin. Quand on lui fait des reproches, il nie ou il prétend ne plus se rappeler cette affaire. L’envie de prendre des souliers lui vient périodiquement tous les trois ou quatre mois. Une fois il a essayé de dérober un soulier au pied d’une bonne ; une autre fois il a enlevé un soulier de la chambre de sa sœur. Au printemps, il a déchaussé par force deux dames qui se promenaient dans la rue et leur a pris leurs souliers. Au mois d’août, S… quitta de bon matin son logement pour aller travailler dans l’atelier d’imprimerie où il était employé comme typographe.

Un moment après son départ, il arracha à une fille, dans la rue, un soulier, se sauva avec, et courut à son atelier où on l’arrêta pour vol.

Il prétend ne pas savoir grand-chose sur son action ; à la vue du soulier, il lui vient, comme un éclair subit, l’idée qu’il en a besoin. Dans quel but ? Il n’en sait rien. Il a agi avec absence d’esprit. Le soulier se trouvait, comme il l’avoua, dans une poche de son veston. En prison il était dans un tel état de surexcitation mentale qu’on craignit un accès de folie. Remis en liberté, il enleva encore les souliers de sa femme pendant qu’elle dormait. Son caractère moral, son genre de vie étaient irréprochables. C’était un ouvrier intelligent ; seulement les occupations variées qui se suivaient trop rapidement le troublaient et le rendaient incapable de travailler. Il fut acquitté. (Nichols, Americ J. J., 1859 ; Beck, Medical jurisprud., 1860, vol. 1, p. 732.)


Le Dr Pascal (op. cit.) a cité encore quelques observations analogues et beaucoup d’autres m’ont été communiquées par des collègues et des malades.


c) Actes malpropres commis dans le but de s’humilier et de se procurer soi-même une satisfaction sexuelle. Masochisme larvé

On a constaté de nombreux exemples d’hommes pervers dont l’excitation sexuelle, était produite par les sécrétions ou