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par l’intérêt que le malade attache aux clous des souliers (comme causes de douleur) et en partie le quatrième cas en ce qui concerne les éléments sadiques qui se font discrètement sentir.


OBSERVATION 63. – X…, trente-quatre ans, marié, issu de parents névropathiques ; dans son enfance, a souffert de convulsions graves ; étonnamment précoce (à l’âge de trois ans il savait déjà lire !), mais développé dans une seule direction, nerveux dès sa première enfance ; a été saisi à l’âge de sept ans du violent désir de s’occuper de souliers de femmes ou plutôt des clous de ces souliers. Les voir, mais plus encore les toucher et les compter, procurait à X… un plaisir indescriptible.

Pendant la nuit, il lui fallait se figurer comment ses cousines se font prendre mesures pour des bottines, comment il clouait à l’une d’elles un fer à cheval ou lui coupait les pieds.

Avec le temps, ces scènes de souliers ont pris empire sur lui pendant la journée, et sans grande peine elles provoquaient des érections et des éjaculations. Souvent il prenait des souliers de femmes demeurant dans le même appartement ; il lui suffisait de les toucher avec son pénis pour avoir une éjaculation. Pendant quelque temps, alors qu’il était étudiant, il réussit à refouler ces idées. Mais il vint un temps où il se sentit forcé de guetter ne fût-ce que le bruit des pas féminins sur le pavé des rues, ce qui le faisait frémir de volupté, de même que de voir planter des clous dans des bottines de femmes, ou de voir des chaussures de femmes étalées dans les vitrines des magasins. Il se maria, et, dans les premiers mois de son mariage, il n’eut pas de ces impulsions. Peu à peu, il devint hystérique et neurasthénique.

À cette période, il avait des accès hystériques aussitôt qu’un cordonnier lui parlait de clous de souliers de dames ou de l’acte de clouer les talons des souliers de femmes. La réaction était encore plus violente quand il voyait une belle femme avec des souliers à gros clous. Pour avoir des éjaculations, il lui suffisait de découper en carton des talons de souliers de dames et d’y planter des clous, ou bien il achetait des souliers de dames, y faisait mettre des clous dans un magasin, les traînait sur le parquet, chez lui, et enfin les touchait avec le bout de son pénis. Mais spontanément aussi il lui venait des images voluptueuses de souliers, et au milieu de ces scènes il se satisfaisait par la masturbation.

X… est assez intelligent, zélé dans son emploi, mais il lutte en