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par son indolence, son manque de mémoire et divers coups de tête.

Ce qui amena à demander une consultation médicale fut un incident dans la rue. Z… s’était approché d’une dame et, d’une manière très importune, au milieu des marques d’une vive surexcitation, il avait voulu entamer une conversation à tout prix.

Le malade donne comme motif qu’il a voulu, par la conversation avec une honnête fille, s’exciter afin d’être capable de faire le coït avec une prostituée.

Le père de Z… considère son fils comme un garçon originairement bon et moral, mais sans énergie, faible, troublé, souvent désespéré des insuccès de la vie qu’il a menée jusqu’ici, comme un homme indolent qui ne s’intéresse qu’à la musique pour laquelle il a beaucoup de talent.

L’extérieur physique du malade, notamment son crâne plagiocéphale, ses grandes oreilles écartées, l’innervation du côté droit de la bouche, l’expression névropathique des yeux, indiquent un névropathe dégénéré.

Z… est d’une grande taille, robuste de corps, d’une apparence tout à fait virile. Le bassin est viril, les testicules sont bien développés ; pénis très gros, mons Veneris[ws 1] très poilu, le testicule droit descend plus bas que le gauche, le réflexe crémastérien des deux côtés est faible. Au point de vue intellectuel, le malade est au-dessous de la moyenne. Il sent lui-même son insuffisance, se plaint de son indolence et prie qu’on lui rende la force de caractère. Son attitude gauche, embarrassée, son regard effarouché et son maintien nonchalant indiquent la masturbation. Le malade convient que, depuis l’âge de sept ans jusqu’à il y a un an et demi, il s’est masturbé de 8 à 12 fois par jour. Jusqu’à ces dernières années, époque où il devint neurasthénique (douleurs à la tête, incapacité intellectuelle, irritation spinale, etc.), il prétend avoir éprouvé toujours beaucoup de volupté en se masturbant. Depuis, il n’a plus cette sensation, et la masturbation a perdu pour lui tout son charme. Il est devenu de plus en plus timide, mou, sans énergie, lâche et craintif ; il ne prend plus intérêt à rien, ne vaque à ses affaires que par devoir et se sent exténué. Il n’a jamais pensé au coït et, à son point de vue d’onaniste, il ne comprend pas comment les autres peuvent y trouver du plaisir.

J’ai recherché l’inversion sexuelle ; j’ai obtenu un résultat négatif.

Il prétend n’avoir jamais senti de penchant pour les personnes

  1. pubis