taient sans cesse les emblèmes des divinités des deux Egyptes. Il y avait là Sebeh, vénéré à Faimé sous la forme d’un crocodile ; Thot, dieu de la lune, représenté par un ibis dans la ville de Khmounou ; le dieu solaire, Horus, à qui les habitants d’Edfou dédiaient la crécerelle, et Best, auquel dans la ville de Boubas on donnait la forme d’un chat, Chou, dieu de l’air, était représenté par un lion, Pta,par le bœuf Apis, déesse de la gaieté, par une vache ; on voyait également Auoubis à la tête de ohacal, dieu de Yembaumement, et Montou de Ilermon ; lc Minou coptc et la déesse du ciel Neit de Saïs ; et enfin, représenté par un bélier, le dieu terrible dont on ne prononeait jamais le nom, l'appelant simplement Khientiementou, ce qui veut dire : « celui qui vit en Occident ».
An fond du sanctuaire surélevé et à moitié obscur, on voyait resplendir de leur éclat blafard les murs dorés d’une chapelle qui renfermait les effigies de la déesse Isis. L’accès de cette chapelle était défendu par quatre portes, une grande, une moyenne, et deux latérales,