voir le baron de Wildenheim, un moment seulement. J’ai aussi, pour ma part, des sentimens à lui offrir : je lui dois l’hommage de ma sensibilité, de ma reconnaissance. Oh ! s’il se peut, monsieur, que je le voie… mais seul, sans témoin. Ce que j’ai à lui communiquer est assez important… lui-même, je suis sûr, n’en sera pas fâché ; enfin, monsieur… encore cette marque de votre bonté, et je vous en aurai une obligation éternelle.
Volontiers ; suivez-moi.
Scène V.
Non, mon enfant : attendons à ce soir, la promenade à cette heure-ci n’est point agréable. Ce soir, au coucher du soleil, il fera frais ; et je te promets que nous irons tous ensemble. Nous engagerons notre ami Erman à être des nôtres ; et je pense que M. le comte ne sera pas fâché de nous accompagner : d’ailleurs, je te l’ai dit, j’y ai envoyé : la femme se trouve mieux… beaucoup mieux : Henri l’a vue, et ce soir nous irons tous la voir aussi. N’est-il pas vrai, M. le comte ? Vous ne répugnez point à nous accompagner ?
Point du tout, mon colonel ; point du tout.