bons enragés du Soudan, qui se donnent,
pour ne rien gagner, un mal du diable,
et se multiplient par six pour faire marcher
une boutique pour laquelle on ne
donne qu’une faible partie de l’argent et
des hommes nécessaires.
Ma politique va plutôt bien. Des quatre ennemis que j’avais en arrivant, j’ai nettoyé un et réduit un autre à l’impuissance : Je suis loin, oh ! bien loin du résultat final, mais je suis satisfait de celui-ci, obtenu sans bouger de Tombouctou, que je n’ai pas quitté depuis mon arrivée, le 28 décembre.
Venu me mettre au vert à Kabara. J’en avais besoin. Le travail et les ennuis de mon premier mois de Tombouctou m’avaient fatigué. J’aurais préféré Goundam. Je n’ai pas osé m’éloigner autant. Les affaires de ma région ne marchent pas assez bien pour cela. Je crains toujours une de ces désagréables surprises,