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DU LIEUTENANT-COLONEL KLOBB


officiers étant nombreux, on y est donc très serré.

Le temps est magnifique. Les gens venus avec moi sont en excellent état. Je suis sans doute pour quelque temps dans cette région nord. Mais, que devient mon pauvre Sahel ? Je me le demande non sans anxiété.


Tombouctou, 25 Août 1898.

Huit jours de Tombouctou, et déjà nouveaux projets de départ. Nous allons, Goldschoen et moi, faire une opération contre les Touaregs qui, au mois de juin, après avoir pillé Koriumé, à quelques kilomètres de Tombouctou, ont détruit nos spahis. Dans quatre ou cinq jours, lui par le fleuve, moi par terre, nous nous mettrons en marche pour une quinzaine. Après quoi, je rentrerai ici et j’en repartirai pour Sokolo. Comment ? Je n’en sais rien. Il pleut ; et les routes sont mauvaises. Il me faudra, ou passer par le désert, ou m’embarquer avec mes chevaux