cours infiniment moins de risques de
perdre la vie que dans l’une des rues de
la plus belle ville du monde.
J’arrive demain au village important de Nampala — huit cents habitants — j’y ai un poste de cavalerie. Ce village a été pillé par les Maures Allouchs au mois de février dernier. Ils y ont volé cinquante-sept personnes ; je les leur réclame avant de leur accorder la paix. Comme ils en ont vendu la plupart, et qu’en outre ils manquent de bonne volonté, ils n’en ont encore rendu qu’une partie ; de là, une source d’histoires possibles sur cette frontière.
La jonction que Goldschoen et moi devions opérer est désormais un fait accompli. Goldschoen, suivi d’une imposante escorte de cavalerie et d’infanterie, est arrivé à midi, fatigué par une étape de cinquante kilomètres. Moi, avec une modeste petite troupe, commandant à