avec lui une question de frontière commune
et diverses affaires avec les Maures.
Fichue saison pour faire ce voyage.
Mon absence sera cependant de deux ou
trois mois.
Les courriers, toujours les courriers, qui représentent, dans notre exil, une bonne somme de travail et de la vie ; on les expédie, on les attend, on les reçoit, on y pense. Hier, j’en ai fait partir un pour Goumbou et Sokolo, les deux cercles qui forment la région du Sahel avec celui de Nioro, et aujourd’hui, j’en envoie un autre, et des plus volumineux, au Gouverneur. Il y a sept ou huit jours que le télégraphe est coupé. Nous avons su cependant l’épouvantable catastrophe du Bazar de la Charité. J’ai tremblé pendant vingt-quatre heures. Je ne me suis rassuré qu’en voyant que je ne recevais rien, à ce moment, le télégraphe fonctionnait encore et les câbles m’arrivaient