voisin de Kayes, un troupeau qui reçoit
fréquemment la visite des lions.
…… Souvenirs du combat du 3 janvier 1891. — Mon cheval blanc reçut une balle sur le pied au moment où je donnais des ordres à une compagnie qui était vigoureusement assaillie. Dans la nuit du 3 au 4, les Toucouleurs nous avaient vivement attaqués ; il y avait eu du désordre. Je suis allé voir le théâtre des exploits du colonel Archinard. Mon impression se fortifie encore : le colonel a magistralement opéré. Avec beaucoup d’autres que lui, cette campagne de Nioro eût pu être un désastre.
J’ai passé le Vendredi-Saint au poste de Yélimané où le capitaine Périer et moi, avons pu faire maigre. Yélimané est l’ancien quartier des spahis, remplacés maintenant par des garde-frontières. À Yélimané, j’ai quitté le convoi pour prendre une autre route, celle des montagnes. Je