isolement pour me transporter un instant
dans un monde plus affectueux, plus vivant,
plus agréable. Car, plus encore que
les autres années, je pense à la France,
et à ceux que j’y aime, sans défaillance
cependant et sans cesser d’être prêt pour
les heures d’émotion.
La Crête n’a pas cessé de m’intéresser. Si l’opinion publique en France et en Angleterre n’est pas plus forte que le Gouvernement, et si les diplomates peuvent agir sans être gênés par elle, on peut encore voir une solution possible de la question. Si non, la bouteille à l’encre se cassera, et, ma foi, il y aura bien quelques années de troubles et de guerres plus ou moins sérieuses à la suite. Puissé-je ce jour-là être au poste de combat !
À la grâce de Dieu. Ne scrutons pas l’avenir. Attendons en faisant notre devoir. Le devoir, pour l’instant, est de supporter l’extrême chaleur, quarante degrés, et le soleil éclatant qui ne font défaut ni l’un ni l’autre.