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APPENDICE

Le spahi auxiliaire Mamadi-Coulibaly, blessé, se sauva devant la charge et alla se cacher derrière un arbre, dans la brousse.

Il vit arriver les tirailleurs au pas de course, avec Voulet à pied, en tête, le vit se pencher sur le colonel, le dépouiller de son étui-revolver, s’en équiper et continuer la poursuite avec ses tirailleurs dans la direction de L. Une sentinelle avait été mise en passant aux bagages Klobb. Mamadi-Coulibaly est resté caché environ une demi-heure, puis il a gagné la brousse et rejoint peu après le sergent Mamadou-Ouaké.

Le lieu du combat a pu être déterminé d’une façon assez précise au moyen des renseignements donnés par le guide dans la matinée.

Cet indigène avait dit en sortant de K que l’on n’était plus qu’à deux heures de Damangara, très gros village où un blanc avait été tué il n’y avait pas très longtemps.