Le lieutenant resta à côté du colonel qui fit déployer son pavillon par le garde-frontière Bakari-Taraoré.
Le tirailleur Makan-Diara, le premier, aperçut en arrière, à gauche, des tirailleurs dans la brousse. Il prévint le sergent qui les montra au lieutenant.
— Mon colonel, voilà des tirailleurs à notre gauche, dit Meynier.
Le colonel fit un à gauche pour leur faire face, fit dire à Bakari-Taraoré d’élever le pavillon à bout de bras pour qu’on le voie bien, fit serrer l’arrière-garde et de suite essuya deux feux de salve.
Il fit coucher tous ses hommes, restant seul à cheval avec le lieutenant, l’interprète, les gardes-frontière et le spahi.
Il leva les bras en criant
— Cessez le feu ! Cessez le feu ! Tirailleurs de Tombouctou, rassemblement ! Le colonel Klobb ! Cessez le feu ! Cessez le feu !
Puis à Meynier :