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APPENDICE


Tombouctou et l’ennemi du commandant de Dori. Maintenant que les Oulimidens savent que ces deux commandants ainsi que tous les Français du Soudan obéissent à un même chef et que ce chef a donné l’ordre d’occuper le fleuve qu’ils considèrent comme leur propriété, ils ne peuvent être que nos amis. Mais, comme je l’ai dit dans mon compte rendu, Madidou sait qu’il ne peut pas lutter avec les Français ; il est obligé, pour l’honneur et les traditions de sa race, de se défendre contre l’envahisseur. S’il trouve une occasion favorable, il cherchera sans doute à livrer un combat après lequel l’honneur sera sauf et il pourra faire sa paix avec nous. J’ajoute qu’il est à souhaiter qu’il en soit ainsi. Les Oulimidens, comme les autres Touaregs nobles, deviendront des sujets d’autant plus sûrs et plus fidèles qu’ils auront mieux éprouvé notre force.

Il n’y a cependant rien d’impossible, soit à ce que les Oulimidens se soumet-