propositions pendant que j’étais à Bamba,
et il viendra prochainement se soumettre,
il reste Abdoul Samade, dont j’ai
parlé à propos des Igouadarens, et dont
le mieux serait de se débarrasser, si
l’occasion s’en présente. Plusieurs autres
petits marabouts vivent, moitié nomades,
moitié dans les villages, je les ai laissés
en place en leur faisant payer plus ou
moins, suivant chaque cas particulier.
Tous ces marabouts sont la plaie du pays,
et, comme partout, ils s’engraissent aux
dépens des autres ; ils nous sont très
hostiles. S’il était possible de s’en débarrasser,
il nous serait facile de faire des
Touaregs, qui sont des gens simples et
pas fanatiques, de fidèles sujets. Je ne
perds pas de vue, cependant, dans mes
relations avec eux, qu’il ne faut pas lutter
en face par la force contre l’influence
musulmane, et, si je fais aux marabouts
des conditions plus dures qu’aux autres,
je ne leur en laisse pas voir le motif réel.
Tademakets ou Kel Boroms. — Cette