séjour à Raz-el-Mâ, accueilli favorablement
plusieurs demandes qu’ils m’ont
faites ; malheureusement, les hostilités
avec les Allouchs et les Meschdoufs compliquent
beaucoup la politique de Raz-el-Mâ,
et le commandement de ce poste
est un des plus délicats à exercer.
Haouen-Kadamet. — Je parle à part de ces vassaux de Tengueriguifs parce que, en réalité, le lien qui les rattache à Cheboun est très faible. Ils sont riches et nombreux. J’ai contre leur chef Tombo quelques motifs de défiance. Ses campements s’étendent du Diaouna à Diartou ; il est donc très certainement au courant des pillages faits par les Allouchs et, cependant, jamais il ne signale rien. D’autre part, il achète pour leur compte du grain dans les villages et le leur apporte à Bouguendouch et à Lerneb.
Tombo était en très bonnes relations avec le commandant Goldschœn, et Cheboun en avait pris ombrage.
Je n’ai pas continué ces relations et me