el-Mâ. Ils sont en très bonnes relations
avec les Allouchs, et ces relations ont été
cause pour eux de grandes tribulations
pendant cette année 1898.
Le commandant de Raz-el-Mâ leur a saisi plusieurs fois soit des moutons, soit des caravanes de sel qu’ils gardaient ou envoyaient pour leurs amis Allouchs.
J’ai fait rendre beaucoup de ces prises en ne gardant que celles qui étaient certainement justifiées. Les Bou-Raddas qui sont convoyeurs de sel de Tasdi ont certainement fait beaucoup de pertes, et il en est résulté chez eux un mécontentement général qui s’est traduit par l’assassinat d’un Maure Deyloubat qui servait de guide au commandant de Raz-el-Mâ. Ce meurtre a été puni, et, depuis le mois d’octobre, les Bou-Raddas n’ont plus fait parler d’eux.
J’ai recommandé, en général, au commandant de Raz-el-Mâ, de traiter avec patience ces Maures, qui sont nos seuls voisins ; j’ai moi-même, pendant mon