riers armés de fusils et c’est sur eux que
compte Allouda pour le défendre contre
les Allouchs. Leur chef, Seddik, est venu
à Tombouctou, en 1898, pour me réclamer
des chameaux qui lui avaient été
pris à tort. Je lui ai rendu ses chameaux
et n’ai eu, depuis, aucun sujet de plainte
contre lui. Il est question, dans certains
documents de 1896 et 1897, de Tormos
soumis et de Tormos insoumis ; ceux-ci
se sont dispersés et n’existent plus comme
tribu.
Ousras. — Les Ousras sont de grands éleveurs de chameaux ; ils ne vivent que rarement dans le voisinage de Raz-el-Mâ et se tiennent, le plus souvent, très au Nord. Ils ont payé régulièrement l’impôt, mais souffrent de l’état de guerre qui existe à l’Ouest du Faguibine. J’ai vu leur chef à Tombouctou, en octobre.
Bou-Raddas. — Ils ont aussi, comme les Ousras, de nombreux chameaux, mais ils se tiennent plus près de nous et sont les plus proches voisins du poste de Raz--