amendes. Dans le même cercle, le commandant
me signalait l’été dernier le passage
de Touaregs de la rive gauche sur la
rive droite. C’étaient des Kel-Tébérints,
petite fraction maraboutique réclamée à
la fois par Cheboun et Allouda. Je les ai
laissés libres d’aller avec l’un ou avec
l’autre, et ils se sont partagés.
Les villages de Niodougou et de Tondiaro, dans le même, sont encore en butte aux exactions des Kel-Antsars ; il ne s’y passe cependant plus rien de grave, et bientôt les habitants de ces deux villages sauront, comme leurs voisins, s’opposer eux-mêmes aux violences des nomades.
Allouda n’a pas assez d’autorité pour m’avoir été d’aucun secours dans le règlement de ces affaires ; j’espère que la mort de N’Gouna affirmera son autorité et qu’il pourra remplir convenablement ses fonctions de chef.
Tormos. — Les Tormos payent leur impôt avec Allouda. Ce sont des guer-