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APPENDICE

Je reviens aux Kel-Antsars de l’Ouest. Un frère de N’Gouna et d’Allouda, nommé Omnellah, habite ordinairement Emellah. Sa conduite à l’égard de l’autorité française laisse à désirer depuis longtemps ; j’ai laissé s’accumuler les griefs contre lui jusqu’à une occasion favorable pour agir. Cette occasion m’a été fournie par une réclamation d’Allouda lui-même contre Omnellah et par la mort de N’Gouna. J’ai envoyé saisir Omnellah. L’officier indigène chargé de l’opération l’a laissé maladroitement échapper ; mais il a pu saisir une partie de ses biens dont un cheval et quatre beaux méharis (novembre).

Omnellah est en fuite, mais il ne peut pas devenir dangereux ; c’est un gros poussah qui se remue difficilement.

Dans le cercle de Sumpi, les Kel-Antsars ont causé du trouble en débordant les limites qui leur sont assignées et en allant pâturer dans le Farimaké. Je les ai fait expulser en infligeant quelques

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