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APPENDICE


raient en même temps, l’une de Tombouctou, l’autre de Bamba, pour aller pourchasser les Kel-Antsars dans leur puits et les forcer à faire une soumission effective. Ces deux reconnaissances eurent un plein succès ; elles parcoururent avec facilité la ligne des puits, pour lesquels il était impossible auparavant de trouver des guides, elles ramenèrent, toutes deux, troupeaux et prisonniers. À mon passage à Bamba, le 12 février, j’y ai trouvé les prisonniers ramenés par le capitaine Guerette, et j’ai promis au fils d’Ibrahim Ag-Allaï d’accorder la paix à sa fraction (100 tentes), et l’autorisation de revenir sur leurs anciens territoires de parcours (rive gauche du fleuve, entre Ouarai et Bamba, et 4 puits), moyennant le paiement de 12 méharis. Il a accepté en me disant que ce que je lui demandais n’était rien en comparaison de l’autorisation que je lui donnais de revenir au fleuve.

En dehors de cette fraction d’Ibrahim