sées. Il avait fait réparer, comme il le lui
avait été demandé, les puits bouchés ou
comblés, et il ne lui restait, pour prouver
sa sincérité, qu’à venir trouver le commandant
de la région soit à Sokolo, soit à
Néré, comme je le lui avais proposé.
À cette époque, les Meschdoufs et leur chef Moamdoul Moctar étaient dans d’excellents termes avec nous ; seule, une fraction de cette grande tribu, celle des Ahel-Sidi, ayant tué un caporal de tirailleurs à Raz-el-Mâ, s’était vu interdire le territoire et était remontée vers le Nord.
Depuis cette époque, pour différentes causes, les Allouchs sont devenus plus pillards que jamais, et les Meschdoufs se sont joints à eux.
La région Nord n’ayant pas à intervenir dans la politique à l’égard des Maures, j’ai, d’une façon constante, ordonné au commandant de Raz-el-Mâ de traiter les Allouchs et les Meschdoufs soit en amis, soit en ennemis, suivant les avis que je recevrais du Sahel, surtout de ne jamais