etc., etc…, à la suite duquel on m’a apporté
mon courrier, avec des masses de
petits bleus à l’adresse du « lieutenant-colonel
Klobb ». — Le poste tout entier
a manifesté sa joie en apprenant ma nomination.
Mes bons troupiers noirs m’aiment
beaucoup, parce qu’ils me connaissent
depuis longtemps, que je parle leur
langue, et parce qu’ils voient que, moi
aussi, je les aime bien. Ces noirs ont,
peut-être, tous les défauts qu’on voudra,
mais ils sont bons comme du pain ; ils
n’ont ni méchanceté, ni rancune, surtout
les Bambaras, les Malinkés, et aussi les
noirs de la région, les Songhaïs, dont malheureusement,
je ne parle pas la langue.
La crue du Niger, qui a commencé le 1er juillet à Kabara, n’est pas encore arrivée ici. Résultat : privation des bains que l’on ne peut prendre qu’aux hautes eaux.
Je ne montais pas un cheval noir, à la