raissent cependant assez calmes en ce
moment.
Sur ma dune de sable blanc, près des quelques mauvaises paillottes, entourées des trois baies d’épines qui clôturent le village des femmes, les parcs à moutons, à bœufs et à chameaux, et le petit marché où une douzaine de diaoulas installent leurs petites pacotilles, je suis toujours.
Les nuits sont encore froides ; le matin, au point du jour, je me lève vivement de dessus ma natte ; quelques minutes après le lever du soleil, la température s’élève et je suis réchauffé. Je monte immédiatement à chameau ; j’ai assez bien réussi dans ce sport, que je cherche à mettre à la mode, car, j’en attends beaucoup, au point de vue militaire.
D’une façon générale, Raz el Mâ est un bon séjour. La viande n’y manque pas, gibier et autre, non plus que les