Page:Klingsor - Humoresques, 1921.djvu/22

Cette page n’a pas encore été corrigée

LA GAVOTTE


Chevalier Gluck, chevalier Gluck, Lorsque j'écoute Vos airs trop tendres Et charmants, Mon vieux coeur tremble Comme un instrument Sous l'archet de soie, Chevalier Gluck, Et je me crois Au temps des paniers, des culottes courtes Et des perruques.

Le bourgeois obèse Du dessus dort Dans sa chambre Louis Seize; Beaux doigts de ma voisine, Rejouez encor, Rejouez pour moi Cette gavotte exquise D'_Armide_; Et pardonnez très chère au fol émoi