Page:Klingsor - Humoresques, 1921.djvu/138

Cette page n’a pas encore été corrigée

BILLET


Envoie des violettes de Parme Et des sucreries de Venise, Vieil âne fou d'amour, Accroche des rubans de satin à ta lame Et retrousse ta moustache grise; Fais jouer des sérénades de guitares Et mets un manteau de velours; Tu viens un peu tard, Pauvre cocu de duc d'Ebboli, Et tu pourras je crois, dénicher un merle blanc Avant de prendre l'oiseau joli, L'oiseau mystérieux et tremblant Que ma Sylvia rieuse cache en son lit.