qui coulait de son front : « parce que je ne voulais pas consentir à ce que l’on fît travailler vos chevaux, et que je dis qu’ils étaient trop jeunes et n’avaient point été accoutumés à cela… »
Ici Kohlhaas l’interrompit et lui fit observer, en cherchant à cacher son trouble, qu’il n’avait pas dit toute la vérité, puisqu’il savait bien que les chevaux avaient été attelés quelquefois au commencement du dernier printemps.
« Tu aurais dû, ajouta-t-il, te montrer plus complaisant au château dont tu étais l’hôte en quelque sorte, et consentir à aider à la rentrée de la moisson.
— Et c’est aussi ce que j’ai fait, mon maître. Je pensais qu’après tout cela ne tuerait pas les chevaux, et le troisième jour ils rentrèrent trois chars de blé.