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Zschokke le joli conte qu’a traduit M. Loëve-Veimars dans ses Contes suisses. Plus tard Kleist publia sa Penthésilée et son Robert Guiskard. Mais l’ouvrage qui lui valut le plus de réputation comme poète et qui fut en même temps le dernier qu’il composa, ce fut le Prince Frédéric de Homburg. Nulle part plus que dans cet ouvrage on ne reconnaît toute la force de son génie ; aucune de ses autres pièces n’est si complète et si perfectionnée. D’après ce drame on pouvait concevoir de hautes espérances sur Kleist, un nouveau génie se serait montré sur le théâtre allemand.

Frédéric second raconte dans