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rent de son esprit toute autre idée. Il fit alors le poème d’Hermann. En 1809, la guerre contre la France éclata, il composa une ode intitulée Germania, et toutes ses espérances se réveillèrent. Il se rendit à Prague pour chercher à s’utiliser comme écrivain de la bonne cause, et il a laissé plusieurs fragmens, qui tous dénotent ses efforts pour exciter l’enthousiasme des Allemands, pour les unir et déjouer les machinations et les ruses de l’ennemi. Kleist voulut de Prague se rendre à Vienne, mais l’armée française y était déjà, et pendant le combat d’Aspern il se trouva tout près du champ de bataille. Il retourna à Prague, où une