à Lokwitz, chez un de ses anciens amis, qu’il avait rencontré à Dresde, et qui l’avait invité à le visiter avec ses enfans.
Les lansquenets, voyant ses préparatifs, envoyèrent secrètement un des leurs à la ville, et peu de minutes après, Kohlhaas, qui paraissait tout occupé de l’habillement de ses enfans, remarqua quelques archers, qui entrèrent avec leur officier dans la maison en face de la sienne.
Il fit approcher sa voiture, y plaça ses deux fils, et après avoir consolé ses petites filles, auxquelles il avait ordonné de rester avec la fille du vieux Thomas, il y monta lui-même, en disant aux lansquenets qu’ils n’avaient pas besoin de l’accompagner. Mais à peine était-il assis, que l’officier des archers, sortant avec sa suite de la maison où il était entré, vint lui de-