Ngan lou chan , favori de l'empereur et de ses reines, ayant marché à la contre les lihitan tête de soixante mille hommes , contre les Khitan, fut totalement hattu , et ne
et les Nan Ichao. . . , . • . • j » 1 » "
parvint qu avec peine a se sauver avec une vingtaine de cavaliers. A la même époque les Chinois avaient une guerre à soutenir contre le roi de Nan tchao, dont les états se composaient d'une grande partie de la province de Yun nan et des pays adjacents. Les invasions qu'ils ne cessaient de faire sur son territoire le forcèrent de repousser ces agressions. La fortune lui fut favorable, et la guerre éclata bientôt entre les deux nations. Une armée chinoise de quatre-vingt mille hommes fut entièrement défaite, et réduite à un quart de sa force. Le roi de Nan tchao sentit pourtant que, malgré cette victoire, il ne serait pas capable, sans un appui puissant, de résister aux forces de tout l'empire; il se soumit donc aux Tubétains , dont les états confinaient aux siens. Cette alliance entre deux voisins si redoutables eut des suites funestes pour l'empire. -jôi de J.-C. En 752 , le roi de Thsao , dans la Sogdiane , qui était resté fidèle aux Chinois, demanda à l'empereur la permission d'attaquer les Arabes qui avaient des habits noirs, c'est-à-dire les Abassides ; mais elle ne lui fut pas accordée. Malgré l'échec que Kao sian tchi avait essuyé dans l'Asie centrale, l'influence des Chinois n'y avait pas beaucoup diminuée ; elle y fut rétablie entièrement en 753, quand le commandant des quatre gouvernements militaires battit les peuples de Grand Borout. Cette victoire fit rentrer dans l'obéissance les petits princes tributaires , et l'année suivante plusieurs roitelets voisins de la Perse envoyèrent des ambassadeurs à la cour de Tchhang ngan.
Le règne de Hiuan tsoung avait commencé sous des auspices heureux : la conduite de ce prince continua pendant long-temps à être irréprochable. Durant vingt-deux ans, livré tout entier aux soins du gouvernement, il ne montra que des vertus. Tout prospéra dans l'état tant que l'empereur en tint lui-même les rênes, mais quand, amolli par les plaisirs du palais, il eut négligé le soin des affaires, les femmes et les eunuques surent bientôt écarter le petit nombre de conseillers sages qui l'aidaient à porter le fardeau de l'empire, et s'emparèrent de toute l'autorité, dont ils abusèrent de la manière la plus indigne. Hiuan tsoung, entièrement abandonné à leurs suggestions, et captivé par une confiance aveugle, eut encore le malheur de choisir pour favori le Ngnn lou chan. traître Ngan lou chah. Ce Turc, qui s'était réfugié en Chine, obtint d'abord