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À la fin de la seconde ligne, on lit la même formule en caractères mongols.

Om ma ni badmé hoûm.

Dans la troisième ligne, la même formule, en mongol, est répétée quatre fois, et à la fin une cinquième abrégée ainsi

Om ni hoûm.

Dans cette ligne, la syllabe bad est la première fois écrite , puis toujours , ce qui revient au même.

Les Tubétains et les Mongols, qui ont perpétuel louent cette prière dans la bouche, l’écrivent, sans y faire de différence, de deux manières, savoir Om mani badma hoûm et Om maṇi badmé hoûm[1].

  1. Bayer a publié cette formule écrite Om mam padma hoûm, en caractères Landza et tubétains, dans le III.e volume des Commentaires de l’Académie de Saint Pétersbourg, pag. 393. Dans l’ouvrage de Pallas, Sur les Mongols (t. II, p. 89), on lit Padma dans une des deux transcriptions en lettres Landza, et Padmè en tubétain. Sur le beau casque mongol trouvé à Moscou, et que j’ai publié dans l’Atlas qui accompagne le voyage de M. Timkovski planche 12), on lit également Padma pour Padmè. Le Père Giorgi écrit partout en caractères tubétains Padma, mais il prononce Padmè.