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CHAPITRE QUATRIÈME

Pourquoi Harris considère les réveille-matin comme inutiles dans la vie de famille. Instincts sociables des petits. Les idées d’un enfant sur le matin. Le subconscient qui ne dort pas. Son mystère. Ses angoisses. Pensées nocturnes. Le genre de travail d’avant le petit déjeuner. La bonne et la mauvaise brebis. Les désavantages qu’il y a à être vertueux. Le nouveau fourneau de cuisine de Harris commence mal son service. Comment mon oncle Podger sortait chaque matin. Le vieux cityman considéré comme cheval de courses. Nous parlons la langue du voyageur.


George arriva le mardi soir chez les Harris et y passa la nuit. Nous avions préféré cet arrangement à sa proposition : venir le cueillir chez lui. Cueillir George en passant, le matin, veut dire : le réveiller en le secouant, effort déjà épuisant pour un début de journée ; l’aider à retrouver ses effets et à boucler ses bagages ; puis l’attendre pendant qu’il déjeune, rôle qui manque de charme pour le spectateur.

Je savais qu’il serait levé à l’heure voulue, s’il