— Que je retourne à…, railla Simmons en mettant une cartouche en place d’un coup de pouce. Non ! je veux d’abord en finir avec toi et Jerry Blazes.
Le caporal était couché de tout son long dans la poussière de l’esplanade, un fusil sous lui. Quelques-uns des moins timorés lui crièrent de loin :
— Tire dessus ! Slane, tire dessus !
— Si tu remues un pied ou une main, Slane, dit Simmons, j’envoie mon talon dans la tête de Jerry Blazes et je te tue après.
— Je ne remue pas, dit le caporal en relevant la tête. Tu n’oserais pas frapper un homme debout. Laisse Jerry Blazes et viens régler ça à coups de poing. Viens me frapper ! Tu n’oses pas, n. d. D. de fusilleur de chiens !
— Si fait, j’ose.
— Tu mens, saigneur de gens. Capon de youtre de boucher, tu mens. Tiens, regarde !
D’un coup de pied Slane envoya son fusil au loin, et se mit debout au péril de sa vie.
— Et maintenant, viens-y !
Avec ses vêtements blancs le caporal offrait une cible idéale. La tentation était trop forte. Simmons n’y put résister. Il cria :
— Ne me donne pas de noms.
Et tout en parlant il fit feu. La balle manqua le but. Le tireur, aveuglé par la rage, jeta son arme