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la course de printemps
Si contre le faible on t’honore.
Laisse au singe son vain fracas,
Porte sans bruit ton gibier bas.
Qu’en chasse nul cri, chant ou signe
Puisse t’écarter d’une ligne.
(Brumes de l’aube, couchants clairs,
Servez-le bien, Gardiens des Cerfs !)
Par l’Eau, le Bois, l’Arbre et le Vent,
Faveur de Jungle va devant !
Les Trois
Par ton nouveau sentier, le leur,
Vers le seuil de notre terreur,
Où flambera la Rouge Fleur ;
Dans les nuits où tu rêveras,
Épiant le bruit de nos pas,
Nous, tes amis, restés là-bas ;
Les matins de triste réveil
Aux labeurs d’un nouveau soleil,
Cœur en deuil de matins pareils…
Par l’Eau, le Bois, l’Arbre et le Vent,
Faveur de Jungle va devant !
FIN