poil du Clan de Seeonee t’a mené, Mysa, cria-t-il.
— Un loup ! Toi ? renâcla le taureau, en frappant du pied dans la boue. Toute la Jungle sait que tu as été berger de bétail — un marmot d’homme, comme ceux qui crient dans la poussière, là-bas, du côté des champs… Toi, de la Jungle ! Quel est le chasseur qui se serait traîné comme un serpent parmi les sangsues, et, pour un tour fangeux, un tour de chacal, m’aurait fait honte devant ma vache ? Viens en terrain ferme, que je te… que je te…
Mysa écumait, car personne, peut-être, n’a plus mauvais caractère dans la Jungle.
Mowgli le regarda pouffer et souffler, sans que changeât le regard de ses yeux. Lorsqu’il put se faire entendre à travers l’éclaboussement de la boue, il dit :
— Quel Clan d’Hommes gîte donc par ici, près des marais, Mysa ? Cette Jungle-ci est nouvelle pour moi.
— Va au nord, — mugit le Taureau furieux, car Mowgli l’avait piqué assez durement. — C’est un tour de vacher tout nu. Va le dire au village qui est au bout du marais.
— Les Clans des Hommes n’aiment pas les his-