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le second livre de la jungle

crient ceux qui, après avoir arraché l’herbe, ne savent pas comment la manger.

— Pour moins que cela, gémit tout bas Mowgli, pour moins que cela, aux dernières Pluies, j’aurais jeté Mysa, en lui piquant la croupe, hors de son trou de vase, je l’aurais monté et mené avec une bride de jonc du haut en bas des marécages.

Il allongeait le bras pour briser un des roseaux plumeux ; mais il le laissa retomber avec un soupir. Mysa, sans s’émouvoir, continuait à ruminer, et l’herbe longue se mit à grincer à l’endroit où la vache paissait.

— Je ne veux pas mourir ici, dit Mowgli avec colère. Mysa, qui est du même sang que Jacala et le porc, se moquerait de moi. Allons au delà du marais voir ce qui s’y passe. Je n’ai jamais fait une pareille course de printemps… chaude et froide à la fois. Allons, Mowgli !

Il ne put résister à la tentation de se glisser parmi les bambous jusqu’à Mysa, et de le piquer de la pointe de son couteau. Le grand taureau ruisselant saillit hors de son trou comme un obus qui éclate, tandis que Mowgli riait à en être obligé de s’asseoir.

— Tu pourras dire maintenant que le loup sans